Les redevances des Agences de l’Eau évoluent : quel impact sur votre facture ?
Que sont les Agences de l’Eau ?
Les Agences de l’Eau sont présentes sur le territoire métropolitain et en Outre-mer : le Pays de Gex est ainsi rattaché à l’agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse.
Le rôle des Agences de l’Eau est d’aider les collectivités, les industriels, les agriculteurs et certaines associations en contribuant notamment au financement de leurs actions, et ce en fonction des orientations nationales et européennes.
Tout projet ou initiative en lien avec l’eau qui a pour but d’améliorer la santé, le cadre de vie, la préservation de la ressource en eau ou la biodiversité peut ainsi être soutenu.
Certains des grands ouvrages entrepris par la Régie des Eaux Gessiennes, comme la construction ou la rénovation de réservoirs d’eau potable, la rénovation de canalisations, la réhabilitation ou la construction de nouvelles stations d’épuration ont pu bénéficier ou vont bénéficier des subventions de l’Agence de l’Eau.
Le financement des Agences de l’Eau et l’impact sur votre facture :
Ce sont les taxes perçues sur les factures d’eau qui financent les Agences de l’Eau.
Et en 2025, ces taxes évoluent, pour permettre une meilleure lisibilité de leur usage, et pour inciter les différents acteurs de l’eau à poursuivre leurs efforts d’amélioration de la gestion de l’eau.
Ainsi, les trois redevances qui étaient regroupées dans la rubrique Organismes Publics disparaissent, et sont désormais remplacées par quatre redevances nouvellement arrivées, à savoir : le prélèvement sur la ressource en eau, la redevance sur la consommation de l’eau potable, et deux redevances sur la performance des réseaux d’eau potable et des systèmes d’assainissement collectif.
L’impact tarifaire de la création de ces nouvelles redevances est nul ou presque pour cette année, car l’Agence de l’Eau a souhaité une transition douce.
Cependant, dès l’an prochain, les taxes sur la performance des réseaux d’eau potable et sur la performance des systèmes d’assainissement seront révisées. Elles seront notamment basées sur le rendement des réseaux d’eau, c’est-à-dire la différence entre l’eau produite et l’eau effectivement consommée, ce rendement étant directement impacté par l’ensemble des fuites privées et publiques ; alors que la qualité des effluents libérés dans l’environnement après traitement influera, elle, le calcul de la performance des réseaux d’assainissement.
De quoi nous motiver à poursuivre davantage encore nos actions collectives pour améliorer la gestion de notre patrimoine commun : l’EAU.